Choisir son casque de vélo

Il existe des casques de vélo pour toutes les pratiques, pour tous les goûts et de toutes les couleurs. Comment s’y retrouver et faire le bon choix ? Voici notre guide d’achat !

 

 

casque de vélo

Bien choisir son casque

Il existe pratiquement autant de casques qu’il y a de types de vélos. Chaque casque a ses particularités. Règle générale, plus on se dirige vers le haut de gamme, plus il sera aéré, confortable et léger.

Peu importe le casque, il est important d’en porter un de la bonne taille et avec l’ajustement approprié. Choisir le bon casque pour soi est à la fois une question de confort et de sécurité.

Pour ce qui est de la taille, une étiquette à l’intérieur du casque indique la circonférence de la boîte crânienne pour laquelle elle convient. L’ajustement final peut être réglé à l’aide des sangles positionnées de chaque côté de la tête et même parfois d’une molette située à l’arrière du casque. Posé sur la tête, le casque ne doit pas bouger et ne pas être trop incliné vers l’avant ni vers l’arrière.

 

Casque de vélo GiroLe casque de vélo de route

Le casque de vélo de route sera généralement plus léger et aérodynamique qu’un casque de montagne. Ce type de casque est sans visière. 

 

 

 

Casque BellLe casque de VTT

Ce modèle offre une meilleure protection que les autres casques de vélo et possède généralement une visière. Le casque de VTT peut également être intégral (full-face) pour les disciplines extrêmes, comme la descente.

 

 

 

Casque de vélo urbain BernLe casque de vélo urbain 

Le casque de vélo urbain n’a pas de particularités comparativement aux autres modèles, mais il offre en général un look un peu plus « lifestyle ». Le port du casque de vélo urbain, comme tout type de casque de vélo, n’est pas obligatoire au Québec. Cependant, le Code de la sécurité routière oblige les cyclistes qui font du vélo électrique à porter un casque de vélo.

 

 

Casque Bell SidetrackLe casque de vélo pour bébé et enfant

Comme pour les adultes, le casque de vélo pour enfant doit être adapté à la taille de sa tête qui doit donc être assez grosse pour que le casque soit bien ajusté. Le cou de l’enfant doit aussi être assez fort pour supporter le poids du casque. En ce sens, le casque de vélo n’est pas recommandé avant l’âge de 1 an, car c’est le cou qui risque d’absorber le choc en cas d’impact, et non la tête.

 

Quelle est la durée de vie d’un casque de vélo ?

Selon l’entretien et l’usage que l’on en fait, il est recommandé de changer son casque de vélo tous les 3 à 5 ans, puisque le polystyrène peut se durcir et perdre ses propriétés d’absorption avec le temps. Par contre, en cas de chute ou de fissure, le casque doit être remplacé immédiatement.

 

Jean Robic

Le saviez-vous ? Depuis quand porte-t-on un casque à vélo ?

Quand l’usage du vélo s’est démocratisé à la fin du 19e siècle, le pavé des routes offrait un relief aussi cahoteux que dangereux pour les cyclistes. Les crânes amochés étaient fréquents. On a donc commencé à porter une protection relativement rudimentaire : les casques coloniaux (pensez Tintin au Congo), ou salacots, fabriqués de liège ou de fibres végétales.

À l’époque, les automobiles n’étaient pas légion et les cyclistes n’avaient que la dureté du macadam comme préoccupation. Les salacots faisaient leur travail dans une certaine mesure ; c’était tout de même mieux que rien. Mais ça, c’était quand on portait quelque chose, ce qui était loin d’être toujours le cas.

Même dans les années 1930, où certains cyclistes professionnels ont commencé à porter quelque chose sur la tête pour se protéger le coco en cas de chute, la vue de ce couvre-chef avait de quoi surprendre tant son usage était loin d’être répandu.

Appelés casques à boudins, ces couvre-chefs étaient faits de lanières de cuir rivetées et enchevêtrées ensemble autour du crâne. Jean Robic, coureur français gagnant du Tour de France 1947, en fut probablement le porte-étendard par excellence : à la suite d’un accident qui lui fractura le crâne au cours de la course Paris-Roubaix de 1944, il ne roulait jamais sans son casque à boudins, au contraire de la majorité de ses camarades de roues. Ce qui lui valut le surnom de Tête de cuir.

Étaient-ils efficaces, ces boudins ? On se doute qu’on pouvait faire mieux, la capacité du cuir à absorber les chocs étant somme toute limitée. Mais sur le plan de l’aération, c’était difficile de faire mieux.

Aujourd’hui, les têtes ont fière allure lorsqu’elles sont à l’abri de leur coque de polystyrène légère et confortable. Mais en somme, les mœurs ont pris leur temps pour évoluer : au Tour de France, par exemple, le casque n’a été rendu obligatoire qu’en… 2005 !

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