Choisir ses chaussures de vélo
Difficile de choisir la bonne chaussure de vélo parmi la multitude de modèles offerts sur le marché. Semelles en fibre de carbone ? Nylon ? Caoutchouc ? Fermeture en velcro ou à cliquet ? Pour faire le bon choix, il faut bien analyser ses besoins. Aussi, voici 8 points à considérer…
1. Le type de cyclisme pratiqué
Les modèles de chaussures de vélo varient grandement selon le type de cyclisme pratiqué. Les besoins pour faire du vélo de route diffèrent du VTT, du cyclotourisme…
2. La fréquence
Rouler 2 000 kilomètres par année exige davantage de se munir d’une chaussure de qualité supérieure que si l’on sort se balader seulement trois fois durant l’été !
3. Le budget
Il faut définir le budget qu’on est prêt à investir. Plus une chaussure est légère et aérée, meilleure sera sa qualité, mais elle sera aussi plus coûteuse.
4. Le poids
Une personne lourde aura besoin d’une chaussure plus rigide, afin de supporter son pied adéquatement et éviter de déformer le coup de pédale.
Une fois ces 4 premiers critères pris en considération, on choisit sa chaussure selon quelques critères techniques.
5. Le matériau
La chaussure doit être enveloppante et réduire les frictions avec le pied, afin d’éviter les ampoules. Elle doit être confortable dès l’essai en magasin, car, en raison de sa rigidité, elle ne se moulera pas au pied comme un soulier ordinaire.
La semelle de la plupart des chaussures de VTT, de cyclotourisme et hybride est faite en caoutchouc. Ce matériau offre une bonne résistance et une meilleure adhérence au sol, tout en étant relativement flexible.
Le nylon, le plastique et la fibre de carbone sont habituellement l’apanage du vélo de route. « Plus on tend vers la fibre de carbone, mieux c’est. Elle impressionne et on croit que c’est réservé à la compétition, mais même le cycliste qui fait 500 kilomètres par année ressentira la différence. »
6. Le type de semelle
Les VTT, de vélo en salle et hybrides nécessitent une chaussure avec semelle plus souple, afin de pouvoir marcher. On privilégie les crampons pour le vélo de montagne et les semelles en polymère pour le vélo en salle et le cyclotourisme.
Pour le vélo de route cependant, la cale fixée sous la chaussure est beaucoup plus volumineuse, et la semelle bien plus rigide. Cela permettra de transmettre davantage de puissance au pédalage, mais marcher « normalement » s’avèrera plus compliqué !
7. La fixation
Deux modèles existent sur le marché.
2 trous. Communément appelées SPD (Shimano Pedaling Dynamics), ces attaches sont petites et se dissimulent dans la semelle afin de permettre de marcher. Elles sont compatibles avec les chaussures pour VTT, de cyclotourisme et hybride.
3 trous.
Parfois connue sous le nom de Look-style System, ou SPD-SL, cette attache est réservée au vélo de route. Beaucoup plus grosse, elle permet un meilleur transfert d’énergie vers la pédale. « Si la surface de contact est grande, l’appui et la puissance seront meilleurs. La clé est de maximiser l’effort du cycliste de route, car c’est très exigeant », explique Steve.
8. La fermeture
En entrée de gamme, le velcro sera souvent utilisé, mais il a tendance à bouger avec les mouvements du pied. Ainsi, les fermetures à cliquet sont idéales, car elles permettent d’ajuster parfaitement la chaussure à son pied. Les chaussures à lacets font désormais leur grand retour et sont présents sur certains modèles hauts de gamme.
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